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Alex: Le 29/03/2023 à 09:21 | MAJ à 10/07/2024 à 19:09
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Publié : Le 29/03/2023 à 09:21 | MAJ à 10/07/2024 à 19:09
Par : Alex

Arrêté le 19 août 2022 par la Special Striking Team au domicile de sa compagne à Palma, Akil Bissessur, de même que Doomila Moheeputh, avaient été inculpés de trafic de drogue. L’homme de loi ainsi que sa compagne Doomila Moheeputh avaient été arrêtés pour trafic de drogue. Ils avaient passé plusieurs jours en détention avant qu’ils n’obtiennent la liberté sous caution. Par la suite, ils avaient formulé des motions réclamant à ce que les charges de trafic de drogue retenues contre eux, soient rayées. Le verdict est tombé pour Akil Bissessur en cour de Bambous ce mardi. La charge provisoire a été rayée.

Dans son jugement, la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath est revenu sur les propos de Akil Bissessur affirmant que son nom apparaît en haut d’une hit list. Toutefois, cela n’a pas été vérifié par le CCID et aucune enquête n’a été menée à ce sujet, dit-elle.

Elle a aussi souligné que le fait que l’avocat ait déclaré que les officiers de la Special Striking Team ne lui aient pas montré de mandat de perquisition. De même que les allégations d’Akil Bissessur qu’il aurait été agressé à par des policiers et que la drogue aurait été plantée chez lui.

La magistrate a aussi souligné que le rapport du FSL a démontré que l’ADN d’Akil Bissessur ainsi ceux de sa compagne et la mère de cette dernière, n’ont pas détectés sur les colis de drogue. Leurs empreintes digitales n’ont également pas été retrouvées sur ces colis.

Akil Bissessur avait volontairement remis à la police son ordinateur portable, son téléphone, ses empreintes digitales et son ADN pour les besoins de l’enquête. La magistrate a précisé que rien d’incriminant n’a été retrouvé lors des examens de ces appareils. Elle a aussi noté que le bureau du DPP ne s’est pas opposé à la remise en liberté conditionnelle de l’avocat en septembre 2022.

Prenant en considération le rappot du FSL et les explications d’Akil Bissessur, la magistrate affirme que la police avait une obligation d’enquêter sur la version de l’avocat. Vidya Mungroo-Jugurnath a soutenu qu’il est incompréhensible et déraisonnable que les enquêteurs ne l’ont pas fait surtout au vu de la gravité des allégations faites par Akil Bissessur.

Pour la magistrate, cela soulève des doutes sur l’impartialité de la police qui a fait fi des explications de l’avocat. Et d’ajouter que six mois après son arrestation, les enquêteurs n’ont toujours pas réussi à enquêter sur la version d’Akil Bissessur. D’où sa décision de rayer la charge provisoire.

 

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