Au cours de son mandat, Donald Trump aura réussi un coup de maître en proposant les nominations de trois juges républicains à la Cour suprême, toutes validées par le Sénat. La plus haute instance juridique américaine penche désormais majoritairement côté républicain, ce qui pourrait jouer en la faveur du président sortant en cas de résultats très serrés.
En effet, le décès de la juge de la Cour suprême des États-Unis, Ruth Bader Ginsburg, a remis au premier plan le rôle pivot que joue la plus haute instance juridique du pays. Non seulement dans des dossiers clés de la société américaine, mais également dans le processus électoral.
Donald Trump est allé contre le dernier vœu de Bader Ginsburg en nommant Amy Coney Barrett à la Cour suprême des États-Unis. La magistrate conservatrice a rejoint le temple du droit américain à quelques jours des élections, renforçant ainsi la majorité républicaine à la Cour suprême.
Le Washington Post a alors rappelé que la Cour suprême a déjà arbitré un certain nombre de batailles entre républicains et démocrates concernant le droit de vote. Son arrêt Bush v. Al Gore avait ainsi décidé du sort de la présidentielle de 2000 en jugeant inconstitutionnel un nouveau décompte des voix en Floride. La décision avait accordé la victoire au républicain George W. Bush aux dépens du démocrate Al Gore, qui avait pourtant remporté le vote populaire.