Aller au contenu principal
Accueil
: Le 06/10/2023 à 08:17 | MAJ à 18/07/2024 à 17:29
Main picture
Publié : Le 06/10/2023 à 08:17 | MAJ à 18/07/2024 à 17:29
Par :

Le 6 septembre 2019, quatre jeunes de la communauté LGBT ont saisi la Cour suprême pour contester l’article 250 du Code pénal. Selon eux, cet article viole leurs droits fondamentaux. Les juges David Chan Kan Cheong et Karuna Devi Gunesh-Balaghee leur ont donné gain de cause. Un jugement qui a été salué et largement commenté sur le plan local et international.

La cour a décrété que l’article 250(1) du Code pénal qui criminalise la sodomie est discriminatoire et anticonstitutionnel envers les homosexuels mâles.

Dans un article publié sur le site UN AIDS, les Nations unies se félicitent de la décision de la Cour suprême de dépénaliser les relations homosexuelles à Maurice. Cela permettra, selon l’auteur, d’accélérer les progrès pour mettre fin à la pandémie du sida et sauver des vies.

On peut aussi y lire une réaction de Lisa Singh, coordinatrice résidente des Nations unies à Maurice. Cette dernière affirme que « la Cour suprême a annulé une loi coloniale obsolète et a montré son engagement en faveur de la non-discrimination et de la volonté de ne laisser personne de côté. »

Scoop World, de son côté, parle de victoire importante pour les droits de l’homme à Maurice. Le site ajoute que notre pays rejoint la liste croissante des nations africaines qui ont décriminalisé l’activité sexuelle entre personnes de même sexe.

« L’île Maurice abroge une loi anti-homosexualité datant de l’époque coloniale », titre The Star alors que Yahoo News, de son côté, souligne que la justice mauricienne « décriminalise les relations sexuelles entre homosexuels dans une décision historique ».

Si Imaz Press parle de « belle avancée pour les droits humains » alors que le Human Dignity Trust, qui avait soutenu l’action des plaignants mauriciens, évoque une « victoire capitale pour les droits de l’homme » déclare pour sa part.

Image
Image