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Jessila: Le 17/11/2023 à 07:41 | MAJ à 17/11/2023 à 07:41
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Publié : Le 17/11/2023 à 07:41 | MAJ à 17/11/2023 à 07:41
Par : Jessila

La juge Sulakshna Beekarry-Sunassee a aussi ordonné à l’état civil de modifier le certificat de naissance de la petite de 4 ans afin d’inclure le nom du ressortissant indien comme le père.

La mère demandait à la justice de déclarer que sa fille est l’enfant naturel de son ex-compagnon qui vit dans l’état du Maharashtra, en Inde. Ils auraient vécu ensemble alors qu’ils travaillaient sur des bateaux de croisière pendant deux ans.

La mère a insisté qu’ils ont eu des relations intimes parce qu’il lui avait promis le mariage. Elle ne s’est jamais doutée qu’il était déjà marié.

La plaignante a cité deux témoins qui ont travaillé avec elle et qui ont confirmé que les tourtereaux vivaient comme un couple.

En 2019, elle est retournée à Maurice, enceinte. L’homme est, lui, reparti en Inde. Depuis la naissance de l’enfant, elle a vainement supplié l’Indien de venir le déclarer. Il a simplement appelé la fillette le jour de son anniversaire.

Le père présumé a reçu l’assignation de la cour, notamment par le biais d’une avocate indienne. Toutefois, il ne s’est pas présenté. La juge Beekarry-Sunassee dit être arrivée à la conclusion que la plaignante, sans être crédule, a fait trop confiance au défendeur, au point de croire toutes les promesses qu’il lui a faites.

Elle a conclu que les deux ont effectivement vécu « en état de concubinage notoire » pendant la période légale de la conception de l’enfant. Elle a donc ordonné que l’enfant soit considéré comme l’enfant naturel de l’Indien et que son acte de naissance soit modifié en conséquence.

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