Aller au contenu principal
Accueil
Alex: Le 13/10/2023 à 17:34 | MAJ à 13/10/2023 à 17:34
Main picture
Publié : Le 13/10/2023 à 17:34 | MAJ à 13/10/2023 à 17:34
Par : Alex

The Law Society Gazette a publié un article pour rappeler que l’Angleterre et le Pays de Galles ne sont pas les premiers à avoir une femme à la tête de la cour suprême. C’était dans le contexte de la nomination de Dame Sue Carr comme cheffe juge en Grande-Bretagne. L’auteure de l’article, Catherine Baksi, a évoqué son entretien avec trois présidentes d’une coupr suprême au sein du Commonwealth, dont Rehana Mungly-Gulbul, qui évoque ses débuts comme avocate, le nombre croissant de femmes au sein de la profession légale et de la rareté des hommes au sein du judiciaire à Maurice.

C’est en septembre que la journaliste Catherine Baksi a rencontré les trois cheffes juges femmes, soit Dame Siobhan Keegan d’Irlande du Nord, Margaret Ramsay-Hale des îles Cayman et Bibi Rehana Mungly-Gulbul de Maurice. C’était en marge de la réunion annuelle du Commonwealth Magistrates’ and Judges’ Association.

Rehana Mungly-Gulbul, 63 ans, a raconté qu’à ses débuts, il n’y avait que cinq femmes sur les 80 avocats du pays.

Elle a choisi le judiciaire, en 1988, car elle s’y sentait plus à l’aise car elle trouve la résolution des conflits gratifiante et qu’elle aime le processus de rédaction des jugements.

La cheffe juge mauricienne confie qu’elle a été confrontée à du sexisme, au début de sa carrière, qui se limitait à des remarques verbales.

Elle se réjouit que le nombre d’avocates et de femmes juges a considérablement augmenté à Maurice au cours des 40 dernières années. Elles représentent 43,5% du barreau actuellement et 70% des juges. En effet, sur les 24 juges mauriciens, 17 sont des femmes.

Rehana Mungly-Gulbul précise que ces résultats ont été obtenus sans aucune discrimination positive mais « grâce à la détermination, le travail acharné et l’engagement » des femmes.

Le problème s’est inversé, souligne Rehana Mungly Gulbul. Les hommes, dit-elle, deviennent une espèce rare au sein du judiciaire. À tel point qu’elle a du mal à trouver un juge de sexe masculin pour les tribunaux de la famille, qui exigent la mixité.

Rehana Mungly-Gulbul souligne que le « facteur humain » est essentiel et « de la plus haute importance dans l’administration de la justice ».

Elle dit aussi aimer le yoga et les promenades dans la nature. D’ailleurs, elle révèle que la Cour suprême dispose d’un centre de remise en forme avec des installations sportives et que des séances de yoga et de méditation pour les juges.

Image
Image