Aller au contenu principal
Accueil
TopFMaster: Le 16/08/2024 à 07:49 | MAJ à 16/08/2024 à 07:51
Main picture
Publié : Le 16/08/2024 à 07:49 | MAJ à 16/08/2024 à 07:51
Par : TopFMaster

Depuis janvier 2022, plus de 38 000 cas de cette maladie ont été recensés en Afrique, pour plus de 1 450 décès.

 

C'est pourquoi, mercredi, lors d'un comité d'urgence, l'Organisation mondiale de la santé a tiré la sonnette d'alarme en déclarant « l'urgence de santé publique de portée internationale ». Il s'agit de l'alerte maximale qui puisse être déclenché par l'OMS. La mesure, non contraignante, permet de tourner les projecteurs vers cette infection, explique le Dr. Lassina Diallo, infectiologue à l'hôpital du Point G de Bamako.

 

Le fait de décréter le mpox comme urgence de santé publique de portée internationale, cela va permettre d'attirer l'attention de la population, mais également des personnels de santé sur cette infection et de favoriser la prise de mesures pour freiner la propagation de cette maladie.

 

Le Docteur Lassina Diallo, médecin spécialiste en maladie infectieuse revient sur l'intérêt de décréter l'urgence de santé publique face au mpox

 

Ce n'est pas la première fois que l'OMS tire cette sonnette d'alarme. Depuis 2009, sept urgences de portée internationale ont été déclarées. Ce fut le cas pour Ebola, en 2014, pour la Covid-19 en 2020 ou encore en 2022, déjà pour le mpox. Ce levier avait permis d'endiguer un tant soit peu l'épidémie de Covid-19 en 2020, estime le Dr. Lassina Diallo.

 

Quand l'alerte a été donnée, tous les pays ont pris des mesures, et des fonds avaient été dégagés pour faire face à la pandémie. J'espère que ce sera le même cas pour le mpox également. Donc ça permet vraiment de sensibiliser, mais aussi de dégager les moyens pour faire face à ce problème-là.

 

Des moyens qui devront donc être mis en œuvre par les institutions médicales de chaque pays, à l'aide des ONG humanitaires appuyées par différents bailleurs de fonds.

 

C'est une maladie qu'on peut arriver à contrôler, surtout du fait de son mode de transmission. C'est une transmission par contact, d'abord, tout ce qui est contacts directs ou contacts par intermédiaire des objets souillés, mais aussi les contacts sexuels non protégés (...) Donc la première ligne de défense, c'est vraiment d'éduquer les gens à réagir correctement face à une personne infectée...