Réduire l’impunité et promouvoir la réhabilitation sont les principaux objectifs derrière le nouveau projet de loi de la Protection against Domestic Violence Act. Une approche multidisciplinaire qui vise à renforcer la structure légale pour prévenir et punir toutes les formes de violences domestiques. Cette loi prévoit de répondre aux besoins des victimes et celui des auteurs de ces actes de violence.  L’émancipation des victimes de violences domestiques est au centre de cette nouvelle législation. Outre les victimes, cette loi met l’emphase sur la réhabilitation des personnes qui commettent ces actes de violence. Un projet de loi qui espère être assez révolutionnaire pour réduire la violence domestique, un phénomène qui a tendance à être muré dans le silence. Anushka Virahsawmy, directrice de Gender Links soutient qu’un ensemble d’initiatives et de mécanismes doivent être mis sur pieds pour assurer que ces mesures légales sont bien mises en action.

Mélanie Valère Cicéron, présidente de Passerelle, affirme qu’outre les différents amendements à la législation, il est important d’évaluer tout le système de protection offert aux victimes pour connaître leurs efficacités.