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: Le 11/03/2021 à 14:57 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 11/03/2021 à 14:57 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Pieds, poings, planche ou rondin de bois, tout était une arme pour cet homme qui hurlait « Je suis un guerrier, c’est ça un guerrier ! », criait-il en battant sa femme.

La sœur de lait de Iapheta, son mari et son fils ne parviennent pas à le calmer.

Il admettra devant les gendarmes, « en fait c’est une fois que la personne est KO ou morte que je me sens mieux » ; les gendarmes qui recueillent son récit notent chez lui l’absence d’émotion et son insistance à accuser son épouse d’avoir provoqué cette violence.

Lorsque finalement Amelia perd conscience, défigurée et sanguinolente, il la charge dans une brouette, la ramène à leur cabane, lui jette des seaux d’eau sans qu’elle ne réagisse. Pas plus que les passagers du catamaran ou les membres de la famille, il ne prévient pas les secours.

Il prend une douche et s’endort, et dit constater à son réveil, au petit jour, que sa femme est morte. L’autopsie révélera que la mort est due à « un traumatisme cranio-encéphalique sévère avec contusions cérébrales, hémorragie méningée diffuse, inondation ventriculaire, ayant entraîné un coma suivi de troubles cardio-respiratoires » et le rapport des médecins légistes détaille les nombreuses blessures constatées sur le corps d’Amelia.

 

Au terme de trois jours de procès d’assises, les jurés l’ont reconnu coupable de meurtre. Il a été condamné à la peine maximale demandée par l’avocat général, la réclusion à perpétuité, soit 30 ans de réclusion avec une période de sûreté de 18 ans (la perpétuité incompressible est réservée aux assassinats d’enfants avec viol, torture ou acte de barbarie, ou le meurtre de policiers ou de magistrats à cause de leurs fonctions). Selon Tahiti Infos, son avocat a déjà indiqué que Iapheta Matea ne ferait pas appel de ce jugement.

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