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Caroline: Le 26/10/2022 à 10:41 | MAJ à 10/07/2024 à 19:09
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Publié : Le 26/10/2022 à 10:41 | MAJ à 10/07/2024 à 19:09
Par : Caroline

Selon la presse internationale, la Grande-Bretagne veut, en priorité, trouver un pays tiers sûr pour ces pauvres infortunés. L’autre option serait de renvoyer au Sri Lankais ceux qui seraient volontaires pour un retour. 60 auraient accepté cette proposition. En tout cas, pas question de les laisser poser pied sur le sol britannique. D’où le fait qu’ils sont quasiment en détention sur l’île de Diego Garcia.

Michael Jean Louis… NamrataDeelchand

INSERT 26 PAP SRILANKA

La polémique fait toujours rage. Et ironie de l’histoire, le statut unique et inique de Diego Garcia fait les affaires de la perfide Albion. Rappelons que Maurice revendique la souveraineté sur Diego. Une souveraineté reconnue par les Nations Unies, mais contestée par la Grande-Bretagne.

Mais les Britanniques considèrent toujours l’archipel des Chagos, qui comprend Diego Garcia, comme faisant partie des British IndianOcean Territories. Territoires britanniques donc ! Mais pas question pour autant de considérer que les Sri Lankais, qui ont fui les persécutions dans leurs pays et qui sont quasiment détenus sur l’île de Diego Garcia, sont sur un territoire britannique.

Or, le gouvernement de Sa Majesté commence à sentir la pression des associations militant pour les droits humains. Ainsi, dans le Guardian, il y a quelques jours, Zehrah Hasan, du Joint Council for the Welfare of Immigrants, déclarait que le gouvernement britannique « a bafoué les droits fondamentaux des réfugiés tamouls dans les îles Chagos depuis plus d’un an maintenant » et que « dans un geste insensible, il voudrait expulser ces mêmes réfugiés vers un pays tiers, à l’instar du plan rwandais ».

Rappelons que la Grande-Bretagne avait trouvé un accord avec le Rwanda pour que le pays africain accueille ceux qui se voient refuser le statut de réfugié au Royaume-Uni. Selon ces associations, le gouvernement britannique voudrait trouver une solution similaire pour les Sri Lankais. Sauf que l’Australie a déjà fait savoir que les immigrants sri lankais illégaux ne seraient tolérés en aucune circonstance sur son territoire.

Au Parlement, le ministre britannique des Affaires étrangères, Jesse Norman, a déclaré que plus de 60 Sri Lankais étaient rentrés chez eux de leur plein gré. Mais le terme « retour volontaire » est vivement contesté.