C’est ce qu’indique le rapport de HM Inspectorate of Constabulary and Fire and Rescue Services (HMICFRS) dans des conclusions inquiétantes hier. Il a également été constaté que certains membres du personnel avaient un casier judiciaire, de nombreux autres auraient commis un crime grave, certains avaient des dettes importantes non acquittées et d’autres avaient des parents liés au crime organisé. L’un d’entre eux a été récemment condamné pour le viol et le meurtre d’une jeune fille la nuit dans les rues de Londres.
Le nombre d’officiers de police qui pourraient servir en Angleterre et au Pays de Galles, mais qui ont échoué aux contrôles de vérification pourrait être de “plusieurs milliers”, a averti par ailleurs le chien de garde. HM Inspectorate of Constabulary and Fire and Rescue Services (HMICFRS) qui a scruté les dossiers de 11 277 policiers et membres du personnel de huit forces, ainsi que 725 dossiers de vérification, tout en examinant 264 enquêtes sur les plaintes et les fautes et en interrogeant 42 personnes.
Il y a eu environ 131 cas où les inspecteurs ont déclaré que les décisions de vérification étaient “au mieux discutables” et dans plus de la moitié d’entre eux, les inspecteurs n’étaient pas d’accord avec la décision d’accorder une autorisation de vérification.
Le chien de garde a également trouvé un “nombre alarmant” d’officiers féminins qui ont déclaré avoir fait l’objet d’un “comportement épouvantable de la part de collègues masculins”.
À la suite du rapport, le HMICFRS a formulé 143 recommandations, dont l’une indique que des améliorations doivent être apportées aux normes utilisées pour évaluer et enquêter sur les allégations d’inconduite, ainsi qu’à la qualité et à la cohérence de la vérification.
Matt Parr, inspecteur de la gendarmerie, a déclaré: “Il est trop facile pour les mauvaises personnes de rejoindre et de rester dans la police. Si la police veut rétablir la confiance du public et protéger ses propres officiers et son personnel féminins, la vérification doit être beaucoup plus rigoureuse. et l’inconduite sexuelle prise plus au sérieux.
“Il me semble raisonnable de dire qu’au cours des trois ou quatre dernières années, le nombre de personnes recrutées sur lesquelles nous soulèverions des questions importantes se compte certainement par centaines, voire par milliers… ce n’est pas des dizaines, c’est à au moins par centaines.”