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: Le 02/03/2022 à 17:15 | MAJ à 18/07/2024 à 17:22
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Publié : Le 02/03/2022 à 17:15 | MAJ à 18/07/2024 à 17:22
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Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a averti qu’une troisième guerre mondiale serait “nucléaire et destructrice”.
Lavrov a cherché à défendre l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie, affirmant qu’elle ferait face à un « danger réel » si Kiev acquérait des armes nucléaires.
Cela fait écho à des commentaires similaires qu’il a faits hier au Conseil de sécurité de l’ONU, qui ont déclenché un débrayage massif de diplomates du monde entier qui ont quitté l’hémicycle en signe de protestation.
Les responsables du renseignement occidental pensent que la Russie veut renverser le gouvernement démocratiquement élu en Ukraine et installer sa propre direction fantoche.
Expliquant pourquoi ils ont organisé le débrayage, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a déclaré: “Le ministre Lavrov donnait sa version, qui est fausse, de ce qui se passe en Ukraine et c’est pourquoi nous voulions montrer ensemble une position très ferme.”
L’Ukraine a opposé une résistance féroce qui a été créditée d’avoir bloqué les avancées de Moscou après son invasion la semaine dernière.
De nombreux experts militaires disent que la Russie pourrait maintenant changer de tactique, en utilisant l’artillerie et les bombardements aériens pour pulvériser les villes et écraser la détermination des combattants.
Plus de 100 diplomates ont quitté un discours prononcé par le ministre russe des Affaires étrangères à l’ONU pour protester contre l’invasion russe de l’Ukraine.
Cette décision sans précédent n’a laissé que quelques diplomates dans la salle pour entendre mardi le message préenregistré de Sergueï Lavrov au forum des droits de l’homme de l’ONU.
Les responsables – d’environ 40 pays occidentaux et alliés, dont le Japon, l’UE, les États-Unis et la Grande-Bretagne – sont sortis alors que Lavrov faisait une foule d’affirmations bizarres sur la guerre.
Parmi ceux qui sont restés dans la salle figuraient l’ambassadeur de Russie auprès de l’ONU à Genève, Gennady Gatilov, qui est un ancien député de Lavrov, et des envoyés de Syrie, de Chine et du Venezuela.

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