“La censure de “The Kashmir Files” est une attaque contre la liberté” a lancé l’ancien vice-premier ministre néo-zélandais après la décision de la censure néo-zélandaise de suspendre la sortie de ce film prévue pour le 24 de ce mois. Le conseil de censure du pays avait délivré à “The Kashmir Files” un certificat qui permet aux personnes de plus de 16 ans de le regarder. Mais le conseil d’administration a décidé de revoir sa décision et de suspendre la projection du film. Cette décision a provoqué un tollé et une pétition en ligne en faveur de film.
“The Kashmir Files”, qui se concentre sur l’exode des pandits du Cachemire de la vallée dans les années 1990, a été entouré de controverse depuis sa sortie le 11 mars en Inde.
Selon certaines informations, le censeur en chef néo-Zélandais est en train de revoir la classification du film après que des personnes ont exprimé des inquiétudes quant au contenu du film.
L’ancien vice-premier ministre néo-zélandais Winston Peters a dénoncé le conseil du cinéma et a déclaré que censurer le film serait une atteinte à la liberté des Néo-Zélandais.
“Censurer ce film revient à censurer des informations ou des images des atrocités du 15 mars en Nouvelle-Zélande, ou d’ailleurs à retirer de la connaissance du public toutes les images de l’attaque du 11 septembre”, a déclaré M. Peters dans un message sur Facebook.
“Le terrorisme sous toutes ses formes, quelle que soit sa source, doit être dénoncé et combattu. Cette tentative de censure sélective équivaudrait à une nouvelle attaque contre la liberté des Néo-Zélandais et des peuples du monde entier”, a-t-il ajouté.