La tarologue Olesya Pydannah, aussi connu comme Olesya Paradis, a fait servir une mise en demeure à l’État, le Dr. Kailesh Jagutpal, Mahmad Fazil Khodabocus, Regional Public Health Superintendent, Kaushik Jadunundun, ancien membre du board de l’ICTA, Hemant Jangi, patron du CCID et le commissaire de police.
Dans sa mise en demeure, elle dénonce son arrestation le 21 mars 2020, qu’elle juge d’arbitraire suivant la publication d’une vidéo sur Facebook en mars 2020. Elle affirme qu’elle a été arrêtée dans les petites heures du matin et emmenée au CCID pour être interrogée alors qu’elle avait faisait de la fièvre.
Après environ une demie heure, elle explique qu’elle a été transportée à l’hôpital et a été placée en isolation et sous perfusion. Mais durant la journée, 10 policiers se seraient pointés à l’hôpital pour la ramener. Le médecin aurait refusé affirmant qu’elle était sous traitement. Toutefois, Oleysia Paradis affirme dans sa plainte que le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal serait intervenu pour que les policiers puissent l’embarquer.
Elle soutient que le médecin aurait concédé qu’il ne pouvait rien faire et qu’il ne voulait pas perdre son emploi. Oleysia Paradis explique aussi qu’elle a dû à deux reprises, au centre de détention, devant des policiers et la Women’s Prison de Beau-Bassin, se déshabiller. La tarologue affirme qu’elle a dû passer 3 jours en détention et 7 jours en prison et les conditions étaient inhumaine avec notamment un manque d’eau courante.
Oleysia Paradis affirme qu’elle a subi un préjudice terrible suite à cette affaire avec notamment une arrestation arbitraire, une charge provisoire et une objection injustifiée à sa remise en liberté. Elle soutient que cette expérience a été traumatique pour elle de même que ces enfants. De ce fait, dans sa mise en demeure, elle réclame des dommages de Rs 300 millions qu’elle réclame sous un délai d’un mois, à l’État, au commissaire de police, le ministre de la Santé Kailesh Jagutpal, Mahmad Fazil Khodabocus, Regional Public Health Superintendent, Kaushik Jadunundun, ancien membre du board de l’ICTA, et Hemant Jangi, patron du CCID.