Onze pays enquêtent en ce moment sur des cas possibles de de la variole du singe, dont les États-Unis où un deuxième cas possible a été signalé à New York hier soir.
La maladie est normalement limitée géographiquement à certaines parties de l’Afrique occidentale et centrale, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Le premier cas américain a été signalé mercredi dans le Massachusetts.
Le Canada a confirmé jeudi deux cas de monkeypox et enquête sur 15 autres cas, ont indiqué des responsables. En Europe, les autorités ont des cas suspects ou confirmés dans huit pays : le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Suède, la Belgique, la France et l’Allemagne.
Deux cas ont également été signalés en Australie.
Aucune source unique d’infection n’a encore été confirmée, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Le monkeypox n’est pas une maladie des singes, mais vit plutôt chez de petits rongeurs principalement en Afrique centrale et occidentale. Les rongeurs infectent les singes et les deux peuvent le transmettre aux humains.
Alors que la plupart des cas de la maladie proviennent de contacts avec des animaux sauvages, et non de contacts interhumains, les autorités sanitaires enquêtent sur la propagation de la nouvelle flambée de cas.
Certains des cas semblent s’être propagés entre partenaires sexuels et il semble que tous les cas signalés concernent des hommes jusqu’à présent.