Les agressions se multiplient, et le dernier cas en date remonte au lundi 4 septembre, lorsqu’un policier en état d’ivresse a battu sa femme alors qu’elle allaitait. Tout cela signifie que de plus en plus de victimes subissent des traumatismes et des conséquences qui affectent leur vie quotidienne.
La psychosociologue Mélanie Vigier de La Tour-Bérenger explique que l’agression, qu’elle soit physique, verbale ou autre, survient généralement lorsque la communication fait défaut. Elle indique qu’il existe de nombreux facteurs conduisant à la violence, mais les recherches ont montré qu’un facteur majeur est la personne ayant été victime ou témoin de violences, parfois sur le long terme.
Mélanie Vigier de Latour-Bérenger souligne que tout comportement agressif laisse des séquelles, parfois à vie. Elle déplore le fait qu’à Maurice, la violence soit banalisée et que les gens considèrent comme normal d’agir de manière violente.
Par ailleurs, Mélanie Vigier de Latour-Bérenger souligne qu’une victime d’agression doit signaler les violences qu’elle subit afin d’être prise en charge et de bénéficier d’un traitement de réadaptation. Quant à l’auteur de violence il doit apprendre à gérer sa colère et solliciter de l’aide à fin de pouvoir surmonter ses émotions.