L’Assistant Commissaire de Police Dunraz Gungadin, 62 ans, n’a pas seulement fait face à la justice vendredi dernier. Il affirme avoir aussi été soumis à une mise en scène publique soigneusement orchestrée. Dans une plainte formelle consignée au poste de police de Pope Hennessy, il dénonce une série d’actes d’intimidation, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du tribunal, lors de sa comparution devant la Cour de district de Port-Louis Sud pour une accusation provisoire de blanchiment d’argent.

Dès son arrivée sur les lieux, l’ACP Dunraz Gungadin affirme avoir été encerclé, tandis que Bruno Laurette— l’accusait ouvertement d’être le chef d’une unité policière corrompue, impliquée dans des « plantings » de drogue, et récompensée ensuite par le système de Reward Money.

À l’intérieur même de la salle d’audience, les choses auraient pris une autre tournure. Akil Bissessur, contre qui Dunraz Gungadin a déjà porté plainte à deux reprises pour intimidation, se serait approché de lui en proférant des propos menaçants. Des paroles qu’il juge dégradantes, lancées délibérément à son encontre en public.

Dans sa déclaration, l’ACP Gungadin se dit profondément atteint, affirmant qu’il ne se laissera pas intimider, mais qu’il ne prendra pas non plus la responsabilité des événements futurs si cette pression continue. Pour lui, ce n’est plus un simple dossier judiciaire — c’est une tentative d’exécution médiatique.