Âgées de 34 à 96 ans, ses victimes étaient choisies arbitrairement. Selon les enquêteurs, Niels Högel, qui avait déjà avoué plusieurs dizaines de meurtres, pourrait avoir tué plus 200 personnes. L’affaire a refait la une cette semaine quand une de ses victimes qui a échappé à la mort lui a écrit pour lui demander des explications.
Le nombre de personnes qu’il a tué sera difficile – pour ne pas dire impossible – à prouver, de nombreux patients ayant été incinérés. Son procès a porté donc sur 100 homicides présumés.
La justice cherchera également à déterminer d’éventuelles responsabilités connexes, notamment du côté de son entourage professionnel à l’époque. “Sans les erreurs de certaines personnes à Oldenbourg (…) la série de meurtres de Niels Högel aurait pu être stoppée”, dénonce Christian Marbach, dont le grand-père a été victime de l’infirmier à Delmenhorst. Des collègues et supérieurs hiérarchiques des deux hôpitaux devront d’ailleurs s’expliquer devant un juge, une fois le procès de Niels Högel bouclé.