Célébrée chaque 13 février, la Journée Mondiale de la Radio met en lumière l’importance de ce média, dans une société en perpétuelle évolution.

Au fil des années, elle est devenue un outil fondamental d’information et un contre-pouvoir essentiel pour dénoncer toutes formes de corruption et d’injustice.

Tel a été le cas pour TOP FM pendant ses 22 ans d’existence. Avec l’avènement des radios privées en 2002 à Maurice, elles ont été au plus proche de la société et ont permis d’attirer l’attention sur des problèmes souvent ignorés et étouffés. Grâce aux débats et talk-shows, des révélations choquantes ont été faites. À l’exemple de l’affaire Kistnen, d’abord considérée comme un suicide, puis révélée comme meurtre dans l’émission Tempo La So.

Si l’information est bloquée, le public est plongé dans l’obscurité, et c’est ce que pensent les observateurs.

Jean Claude de l’Estrac, figure emblématique de la presse et écrivain, relate que l’avènement des radios privées a introduit, pour la première fois dans le pays, le débat démocratique ou même contradictoire.

Il trouve qu’après une victoire absolue de l’alliance gouvernementale, la presse devra agir comme contre-pouvoir pour assurer une démocratie et dénoncer les éventuelles maldonnes.

Faizal Jeerooburkhan, de Think Mauritius, pense que les radios privées doivent informer librement et avec crédibilité pour assurer la transparence et la bonne gouvernance.

Le droit à une information libre et crédible reste avant tout une priorité non seulement pour la presse, mais pour le bien-être du grand public. C’est une condition essentielle à l’exercice d’une démocratie saine et transparente.