Londres, 18 mars, le prix du baril de pétrole Brent pour livraison en mai a débuté hier, vendredi, sur le marché à terme de Londres à 109,54 dollars, en hausse de 2,46 % par rapport à la fin de la séance précédente, en raison de la situation en Ukraine. Mais quelle direction prendra le prix du pétrole, vers la baisse (entre 60 à 80 dollars) alors que certains, comme Peter Zeihan, analyste géopolitique américain, prédisent un 3e choc pétrolier avec le pétrole à 150 ou même 300 dollars.
Peter Zeihan, avait prédit il y a 5 ans que Vladimir Poutine déclencherait une guerre en Ukraine en février 2022. Il explique de quelle manière ce conflit va impacter durablement les équilibres économiques, géopolitiques et géostratégiques et d’un pétrole très coûteux.
Ainsi, le pétrole brut de la mer du Nord, une référence en Europe, a terminé hier sur International Exchange Futures avec une nette augmentation de 8,75 $ par rapport à la dernière transaction. Le prix du Brent a poursuivi aujourd’hui cette tendance haussière amorcée hier, après plusieurs jours de baisses qui l’avaient éloigné du niveau de près de 140 dollars le baril qu’il avait atteint la semaine dernière. Cette nouvelle hausse est influencée par le refroidissement des attentes d’un accord de paix en Ukraine, qui lance à nouveau les prix du brut européen au-dessus de la barre des 100 dollars. Ces derniers jours, la prise de conscience que l’Europe ne renoncerait pas à court terme aux importations de pétrole russe a contribué à endiguer la spirale haussière dans laquelle le marché pétrolier était plongé. Selon les analystes, la crainte que de nouveaux blocages de coronavirus en Chine n’affectent les prévisions d’évolution de la demande, ainsi que la possibilité que les sanctions contre l’Iran soient levées et le niveau de l’offre mondiale de pétrole brut ont ainsi élargi cette tendance.