Le “convoi de la liberté”, composé de plusieurs centaines de véhicules, se dirige toujours vers Paris. Ils souhaitent manifester contre les contraintes sanitaires et pour le pouvoir d’achat.
Nouveau réveil en fanfare, hier, vendredi 11 février, pour le “convoi de la liberté”. Près de Lyon (Rhône), c’est dans un concert de klaxons que le cortège a repris la route. Parmi les participants, de nombreux gilets jaunes de la première heure. “Ce n’est pas le retour, c’est qu’on est toujours là”, assure un homme. Au fur et à mesure que le convoi avance, de nouveaux manifestants le rejoignent, et avec eux de nouvelles revendications. “On est là aussi pour se battre contre la misère qui devient de plus en plus grande dans le pays, et toutes ces taxes qui sont imposées, toutes ces hausses, que ce soit sur le carburant, le gaz, l’eau, l’électricité”, exprime un manifestant.
La solidarité au rendez-vous L’un des objectifs du convoi est de rejoindre la capitale, afin de provoquer une action du gouvernement. À Tours (Indre-et-Loire), c’est en bord de route que le convoi a passé la nuit. “Le plus dur, c’est de trouver le sommeil entre les klaxons de soutien”, ironise un homme. Si les nuits sont difficiles et parfois fraîches, la solidarité est au rendez-vous. “Hier soir, plein de gens ont déposé des victuailles, des boissons, des soupes. C’était extrêmement chaleureux”, confie un participant. Les différents convois se sont donnés rendez-vous en fin de journée, en région parisienne.