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: Le 17/09/2021 à 11:40 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 17/09/2021 à 11:40 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Quatre-vingt camions avec 4 millions de litres de diesel à bord ont traversé la frontière depuis la Syrie, où un pétrolier est amarré, a déclaré la télévision Al-Manar, membre du Hezbollah. Le Hezbollah a déclaré que les hôpitaux et autres services clés bénéficieraient d’un accès prioritaire.
Un effondrement économique a laissé le Liban dangereusement à court de carburant ainsi que d’autres produits de première nécessité, tels que les médicaments, l’électricité et même l’eau potable.
Le carburant est importé via la Syrie dans le but d’éviter d’entraîner le Liban dans les sanctions américaines contre l’Iran.
Une femme a déclaré que le convoi avait brisé le « siège » du Liban par les États-Unis et leurs alliés.
“Puisque ce carburant est apporté par [le chef du Hezbollah] Sayyed Hassan, il sera livré au bon endroit”, a-t-elle déclaré à l’agence de presse Reuters.
Le chef du Hezbollah a déclaré lundi qu’il “ne cherchait pas à en faire une entreprise mais qu’il voulait aider à soulager les difficultés de la population”.
Il a également déclaré qu’un deuxième pétrolier avec une arrivée de diesel arriverait bientôt dans le port syrien de Baniyas dans les prochains jours, suivi de deux autres transportant de l’essence et du diesel peu de temps après.
Anna Foster de la BBC à al-Ain a déclaré que la livraison de carburant de jeudi était relativement faible, compte tenu des énormes pénuries du pays.
La communauté internationale doit maintenant décider comment réagir face au désespoir croissant du Liban, ajoute un correspondant.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Najib Mikati, formé la semaine dernière après 13 mois d’impasse politique, a déclaré que sa permission n’avait pas été demandée et que les camions sont entrés au Liban par un poste frontalier non officiel géré par le Hezbollah.
Les opposants au Hezbollah ont déclaré que la livraison de carburant était politiquement motivée et visait à étendre l’influence déjà considérable du groupe au Liban.
Quoi qu’il en soit, ces derniers mois, des centrales électriques, des hôpitaux, des boulangeries et d’autres entreprises ont été contraints soit de réduire leurs opérations, soit de fermer complètement en raison des pénuries.

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