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: Le 30/01/2022 à 06:43 | MAJ à 18/07/2024 à 17:22
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Publié : Le 30/01/2022 à 06:43 | MAJ à 18/07/2024 à 17:22
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L’OMS a réclamé des recherches supplémentaires sur le coronavirus hautement mortel signalé par des scientifiques à Wuhan récemment. S’il mute et se transmet aux humains, il aura un taux de mortalité de 33 % contre 1.5 % de mortalité avec le Covid-19.
Qu’est-ce que NeoCov, la souche de coronavirus “plus mortelle” qui inquiète les scientifiques de Wuhan ?
NeoCov est une souche de coronavirus comme le SRAS-Cov-2 et peut tuer une personne sur trois touchée, ont découvert des chercheurs de l’Université de Wuhan et de l’Institut de biophysique de l’Académie chinoise des sciences.
Dans un nouveau document de recherche qui n’a pas encore été évalué par des pairs, des chercheurs chinois ont mis en garde contre Neo-Cov, un nouveau type de coronavirus, d’Afrique du Sud, qui a apparemment un taux de mortalité et de transmission élevé. Il est associé au MERS-Coronavirus, un type similaire de virus semblable au SARS-CoV-2, et a été identifié pour la première fois en Arabie saoudite en 2012. Selon la recherche, Neo-Cov pourrait être porteur du taux de mortalité élevé du MERS-coronavirus. (un décès sur trois) avec le taux de transmission élevé du SAS-CoV-2, ce qui en fait une épidémie potentiellement mortelle.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le MERS-Cov appartient à la grande famille des coronavirus qui peuvent provoquer une multitude de maladies, dont le rhume et le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). La nouvelle recherche menée par des scientifiques de l’Université de Wuhan et de l’Institut de biophysique de l’Académie chinoise des sciences a étudié NeoCov – qui a émergé avec MERS-Cov et trouvé chez des chauves-souris en Afrique du Sud.
Contrairement à Delta ou Omicron, Neo-Cov n’est pas une variante du SRAS-CoV-2, le virus qui provoque les symptômes du Covid-19 chez les humains touchés. C’est un autre type de nouveau coronavirus.
Jusqu’à présent, le virus n’infecte que les chauves-souris. Cependant, l’étude, publiée sur le site Web bioRxiv et citée par le portail d’information russe Sputnik, indique qu’il existe une possibilité que Neo-Cov et son proche parent PDF-2180-CoV infectent les humains. En fait, il n’a besoin qu’une mutation de plus pour pouvoir pénétrer le système immunitaire humain, cite l’article. “Compte tenu des mutations étendues dans les régions RBD des variantes du SRAS-CoV-2, en particulier le variant omicron fortement muté, ces virus peuvent avoir un potentiel latent d’infecter les humains par une adaptation supplémentaire via la dérive antigénique”, indique le document. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour prouver si le « Neo-Cov » aura réellement un impact sur les humains.

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