Depuis 2009, Maurice possède un port de croisière dédié. Ce qui manquait cependant, c’était des structures permanentes adaptées pour accueillir les croisiéristes.
Cela est maintenant chose faite, le nouveau terminal de croisière est maintenant opérationnel et sera bientôt inauguré.
L’industrie des croisières représente une des sources de revenues touristiques les plus prisés au monde. Le pays a continuellement reçu des bateaux de croisières depuis des décennies, mais ce n’est qu’en 2009 que le premier port dédié a été construit. Cette infrastructure a été souvent critiquée de par son incapacité de recevoir les navires hors normes ainsi que les structures d’atterrissage des croisiéristes, temporaires, qui y avaient été installés.
Afin d’améliorer la gestion de l’augmentation prévue du nombre de passagers de croisière, la Mauritius Ports Authority (MPA) a entrepris un projet de construction d’un terminal de Croisière d’une superficie de 7 500 mètres carrés adjacents du port de croisière à Les Salines. Cette installation sera capable d’accueillir jusqu’à 4 000 passagers, y compris le trafic inter-îles.
L’autorité portuaire a également pour objectif d’attirer davantage de navires de croisière. Avant la pandémie AIDA Cruises, Costa Cruises et Fred Olsen Cruise Lines avaient des navires qui utilisaient le port de croisière comme bases.
AIDA a fait son retour pour une saison en 2023-24, d’autres compagnies, y compris MSC Cruises, Cunard, Hapag Lloyd, Norwegian Cruise Line, Princess Croisières, Ponant, Phoenix Reisen, Holland American Line, Silversea Cruises et Seabourn ont émis des intérêts à utiliser les infrastructures de croisières à Maurice.
En 2022, 8 navires de croisière ont utilisé les infrastructures portuaires, ils ont transporté quelque 9602 voyageurs de croisière. Pour les deux derniers mois de l’année 2023, 13 atterrissages sont prévus. Pour la saison 2024, les détails ne sont pas encore disponibles.
Le secteur de la croisière apporte des avantages considérables à l’économie locale en termes de possibilités d’emploi directes, mais aussi des retombées indirectes dans plusieurs secteurs.
