Cette baisse fait suite à l'annonce selon laquelle l'Arabie saoudite, principal exportateur, a abaissé son objectif de prix du pétrole brut, en vue d'une augmentation de sa production. En outre, les factions rivales de la Libye se sont mises d’accord sur un processus de nomination d’un gouverneur de la banque centrale, ce qui pourrait atténuer la crise des revenus pétroliers et rétablir les exportations. Des inquiétudes subsistent également concernant la demande, notamment en Chine, malgré les récentes mesures de soutien monétaire destinées à stimuler l’activité du plus grand consommateur de pétrole au monde. Dans le même temps, les données de l'EIA ont montré que les stocks de brut américain ont chuté de 4,5 millions de barils la semaine dernière, dépassant le tirage attendu de 1,4 million de barils. Le risque de rupture d’approvisionnement au Moyen-Orient dans un contexte d’escalade de la violence dans la région apporte également un certain soutien.