Ce biologiste était un membre de l’Institut Pasteur, du CNRS et a obtenu le Prix Nobel de Médecine en 2008, pour ses travaux sur la découverte du VIH Sida.
Il est décédé à l’âge de 89 ans à l’hôpital américain de Neuilly, confirment conjointement Libération et Le Parisien, après avoir consulté le certificat de décès fourni par la mairie de Neuilly.
Né le 18 août 1932 à Chabris en France, le Pr Luc Montagnier était un biologiste et virologue français, professeur à l’Institut Pasteur, où il a dirigé l’unité d’oncologie virale de 1972 à 2009. Ses recherches ont notamment porté sur l’interféron et son rôle dans l’expression génétique des virus. Il était par ailleurs membre du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), dont il deviendra, plus tard, directeur émérite de recherche. Il était également membre de l’Académie des sciences et membre de l’Académie nationale de médecine.
Quelles sont ses découvertes ?
Le Pr Luc Montagnier a obtenu le prix Nobel de médecine en 2008, avec la Pr Françoise Barré-Sinoussi, pour leurs travaux sur la découverte, en 1983, du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) responsable du syndrome du SIDA. Il a dirigé, sous l’égide de l’Unesco, la Fondation mondiale recherche et prévention sida, qui a monté des centres de recherche en Afrique. Depuis la fin des années 2000, le scientifique a multiplié les prises de paroles et de positions, défendant plusieurs théories notamment sur la mémoire de l’eau (de Jacques Benveniste) de la téléportation de l’ADN et s’est également positionné contre la vaccination, dont les dires ont fait l’objet de nombreuses controverses. Il aurait également affirmé que le traitement des personnes atteintes d’autisme pourrait se faire via des antibiotiques. Par ailleurs, il travaillait sur de nouvelles méthodes de détection de certaines infections, dont la maladie de Lyme, mais aussi sur certaines maladies chroniques comme la maladie d’Alzheimer et la polyarthrite. Il s’était également exprimé sur le virus du Covid, estimant que le Sars-CoV-2 contiendrait “des séquences du virus du SIDA”. Une hypothèse largement critiquée par la communauté scientifique.