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: Le 12/03/2021 à 17:45 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 12/03/2021 à 17:45 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Contenant certaines mutations associées aux variants sud-africain et brésilien, une nouvelle souche du SARS-CoV-19 a été découverte chez deux personnes de retour d’Antigua-et-Barbuda au Royaume-Uni, rapporte Public Health England (PHE). Elle fait l’objet d’une étude pour déterminer sa dangerosité.

 

Un nouveau variant du SARS-CoV-19 a été en effet identifié au Royaume-Uni chez deux individus revenus d’Antigua-et-Barbuda, indique Public Health England (PHE).

 

Cette souche a été baptisée VUI-202103/01, soit «variant under investigation» [variant étudié], cette semaine, après avoir été détectée dans le sud-est de l’Angleterre, précisent les autorités sanitaires.

 

Elle contient des mutations E484K et N501Y, toutes deux généralement associées aux variants préoccupants [VOC, variants of concerns, ndlr]. Cependant, la souche ne comporte pas de délétions spécifiques susceptibles de la définir comme un variant préoccupant, a déclaré la PHE.

 

Également observée chez les souches sud-africaine et brésilienne, la mutation E484K de la protéine spike est considérée comme celle réduisant l’efficacité des vaccins. La mutation N501Y est liée à une plus grande transmissibilité.

 

L’enquête menée sur des contacts étroits n’a permis d’établir aucun cas supplémentaire à ce jour, a souligné la PHE, le 11 mars.

 

Nouveaux cas de la souche brésilienne

En plus de cela, quatre autres cas du variant brésilien, connu sous le nom de P.1, ont été identifiés en Angleterre.

 

Les six premiers cas de cette mutation du Covid-19 ont été détectés au Royaume-Uni début mars. Il s’agissait de trois personnes en Angleterre et de trois en Écosse, infectées par ce variant initialement identifié à Manaus, dans le nord du Brésil.

 

Les responsables de la santé britannique s’inquiètent de ce variant car il partage des mutations similaires avec celui d’Afrique du Sud. Les deux ont subi des changements génétiques qui pourraient les rendre plus contagieux et peut-être moins faciles à contrer avec les vaccins existants.