
Le bras de fer opposant l’hôtel de luxe The One&Only Le Saint Géran à un groupe de pêcheurs de la région a connu un nouveau développement ce mercredi 10 septembre en Cour suprême.
Le juge Denis Mootoo a ordonné une protection policière pour le projet, après que les pêcheurs impliqués dans le litige ont une nouvelle fois brillé par leur absence.
Déjà, lors de l’appel de l’affaire le vendredi 5 septembre, aucun des sept pêcheurs cités comme « respondents » n’avait comparu, ce qui avait conduit au report de l’audience à ce mercredi. Constatant leurs absences répétées, le juge a décidé que les prochaines convocations seront désormais publiées dans la presse.
À savoir que les pêcheurs concernés avaient affirmé n’avoir reçu aucune convocation officielle de la cour.
Tous les ministères représentés en Cour suprême ont confirmé la pleine conformité du projet. Le ministère de l’Environnement a indiqué avoir délivré les licences d’étude d’impact environnemental (EIA), le ministère de la Pêche a donné son feu vert aux opérations, tandis que le ministère du Logement et des Terres a précisé ne pas avoir de juridiction sur les terrains en propriété libre (freehold).
Selon les informations communiquées, le projet concerne une portion restreinte du lagon, entre Belle Mare et Poste Lafayette, et bénéficie de toutes les autorisations nécessaires, avec un suivi permanent assuré par les autorités compétentes.
La direction de The One&Only Le Saint Géran a réaffirmé son engagement à mener un développement conforme à la loi, tout en dénonçant les tentatives visant à entraver ou discréditer les travaux de réhabilitation et de protection du littoral, incluant la construction de digues et le reprofilage des plages, destinés à lutter contre l’érosion liée à la montée des eaux.
L’affaire a été ajournée au 6 octobre 2025.