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Naresh: Le 21/01/2021 à 10:06 | MAJ à 10/07/2024 à 19:09
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Publié : Le 21/01/2021 à 10:06 | MAJ à 10/07/2024 à 19:09
Par : Naresh

Le commandant de la National Coast Guard a poursuivi sa déposition hier devant le Court of Investigation instituée pour faire la lumière sur le naufrage du vraquier. Une instance présidée par l’ancien juge Abdurrafeek Hamuth épaulé de l’ingénieur marin Jean Mario Genevieve et de l’expert maritime Johnny Lam Kai Leung

 

Le Second Officer Robert Secuya a fourni des détails sur l’itinéraire du MV Wakashio, établi en Chine. Il a expliqué que le vraquier devait passer au nord de Maurice.

Selon lui, le capitaine Sunil Kumar Nandeshwar a dévié de la trajectoire initiale à deux reprises. Les raisons sont : la présence de pirates et afin de capter une connexion wifi pour passer un appel.

Le Second Officer a aussi indiqué que le bateau est doté d’un système satellite permettant de faire des appels, mais le coût est élevé.

Robert Secuya a soutenu qu’après Maurice, il était prévu que le MV Wakashio passe près des côtes réunionnaises et malgaches pour capter un réseau. Il a confirmé la célébration d’un anniversaire à bord du Wakashio le jour du naufrage et que le capitaine avait consommé du whisky.

Quant au commandant de la National Coast Guard, il a confirmé qu’un des deux officiers du poste de Pointe du Diable a vainement tenté d’établir le contact avec le MV Wakashio entre 18 h 15 et 19 heures.

L’assesseur Jean Mario Geneviève lui a alors demandé d’expliquer pourquoi le Voyage Data Recorder du vraquier n’a enregistré aucun des appels en question. En revanche, celui du poste de Blue Bay à 20 h 8 l’a été. Le capitaine Manu a répondu que cela pouvait être dû à des problèmes techniques.

Le commandant Manu a aussi souligné que le système d’identification automatique avait repéré le Wakashio dans nos eaux deux à trois jours avant le naufrage.

Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’intervention avant le naufrage, a alors demandé l’ex-juge Hamuth ? La National Coast Guard n’a constaté rien d’anormal à ce moment-là, a répondu le capitaine Manu.

Ce qui a fait dire au président de la Court of Investigation : « You’ve realized only when it was dangerously close and too late to intervene… »

Le capitaine Manu a précisé qu’en raison du mauvais temps, il était impossible d’utiliser les hors-bord. Quant au Dornier, avant une intervention, il faut quatre heures pour le préparer.

Le contrat du capitaine Manu comme commandant de la National Coast Guard se termine ce vendredi. C’est aussi ce jour-là que se poursuivront les travaux de la Court of Investigation.

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