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: Le 15/04/2021 à 04:46 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 15/04/2021 à 04:46 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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C’est un nouveau revers pour la campagne de vaccination. Après le coup porté à l’image du vaccin d’AstraZeneca, c’est celui de Johnson & Johnson qui a été suspendu aux Etats-Unis et en Afrique du Sud. En cause, l’apparition rare de graves caillots sanguins.

 

Six cas dont un mortel, chez des femmes, ont été répertoriés aux États-Unis, après qu’elles ont reçu le vaccin, sur plus de 6,8 millions de doses administrées en tout dans le pays.

 

Les autorités américaines ont donc recommandé mardi “une pause” dans les injections, même si ce vaccin uni-dose représente moins de 5% des doses administrées aux  Etats-Unis jusqu’à présent. Les autorités sanitaires doivent se réunir pour évaluer ces cas.

 

Par la voix de Stella Kyriakides, Commissaire européenne à la Santé, l’Union européenne assure de son côté que l’Agence européenne des médicament “suit la situation” de près “en lien avec les autres agences américaine et internationales”.

 

Retard en Europe

En attendant, la livraison des premières doses du vaccin a commencé en Europe. En Italie, 184 000 doses sont réceptionnées. Il va falloir néanmoins faire preuve de patience. Conséquence de la décision américaine, Johnson & Johnson a annoncé “retarder le déploiement” de son vaccin en Europe.

 

Mais le groupe s’est engagé à fournir les 200 millions de doses commandées par l’Union européenne avant la fin de l’année.

 

L’UE a signé pour une commande ferme de 200 millions de doses du vaccin de Johnson & Johnson, à laquelle s’ajoute une option pour 200 millions supplémentaires. Le groupe s’est engagé jeudi à bien fournir 200 millions de doses d’ici la fin de l’année.

 

L’apparition de ces complications rappelle celles liées au vaccin AstraZeneca. L’Agence européenne des médicaments était parvenue à la conclusion que les caillots sanguins devaient être répertoriés comme effets secondaires possibles du vaccin. 222 cas de thromboses atypiques ont été recensées sur 34 millions d’injections réalisées dans l’Espace économique européen, qui inclue l’UE et le Royaume-Uni.

Source : euronews