Lors des débats parlementaires sur le Legal Aid and Legal Assistance Bill, le ministre Shakeel Mohamed a rappelé qu’un procès équitable ne peut avoir lieu sans une enquête équitable en amont. Il a souligné qu’un suspect interrogé sans accès à une assistance ou à des conseils juridiques ne peut raisonnablement espérer bénéficier de toutes les garanties d’un procès juste. « Comment parler d’équité si la personne soupçonnée n’est pas prise en charge dès le début de la procédure ? », a-t-il interrogé, en dénonçant les lacunes potentielles du système. Shakeel Mohamed a salué la démarche visant à inscrire certains droits fondamentaux dans des textes législatifs concrets plutôt que de les laisser au seul cadre constitutionnel. « Il s’agit de donner vie à la loi, pour qu’elle ait un réel impact sur ceux qui en ont besoin », a-t-il souligné.