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Naresh: Le 20/02/2022 à 12:00 | MAJ à 10/07/2024 à 22:52
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Publié : Le 20/02/2022 à 12:00 | MAJ à 10/07/2024 à 22:52
Par : Naresh

 

  • Carol

    Si le nom du cyclone Carol vous rappelle quelque chose, ne cherchez pas plus loin. Le 28 février 1960, l’œil énorme de la tristement célèbre Carol passe sur Maurice. La force du vent est phénoménale: les rafales dépassent les 240 km/h à certains endroits, et sont estimées à plus de 280 km/h à Quatre-Bornes. Carol frappe l’île à un très mauvais moment, puisqu’à peine un mois avant sa venue, Maurice avait été dévasté par une autre tempête tropicale, Alix. Les ravages sont terribles: plus de 70 000 maisons sont détruites, et 100 000 personnes se retrouvent sans abri. L’île reste sans électricité pendant près d’un mois, alors que 42 infortunés ont perdu la vie au plus fort de la tempête. Avec de telles statistiques, Carol mérite certainement le titre du cyclone le plus terrible qu’ait connu l’île Maurice.

  • Jenny

    Moins puissante que Carol, son aînée de deux ans, Jenny frappe toutefois Maurice avec une force inouïe entre le 27 et le 28 février 1962. Par chance, son œil passe à trente kilomètres au Nord de Maurice, sinon les dégâts auraient pu être cataclysmiques. Des rafales de 235 km/h sont tout de même enregistrées à Port-Louis, qui souffre énormément. Plus de 8 000 maisons sont dévastées, et douze personnes trouvent la mort, mais Maurice échappe au pire en faisant preuve de prudence. A la Réunion, c’est une autre histoire… Jenny fonce sur l’île sœur à une vitesse folle de 35 km/h, prenant les autorités de court. Des rafales maximales de 250 km/h sont enregistrées. Des vagues gigantesques ravagent le littoral, détruisent des milliers de maisons. Bilan à La Réunion: 27 morts, 10 disparus, 150 blessés et plus de 16 000 sinistrés.

  • Gervaise

    Beaucoup de Mauriciens se souviennent encore avec effroi de Gervaise. Du 5 au 7 février 1975, ce cyclone tropical intense frappe l’île avec une fureur épouvantable. L’oeil passe sur l’île vers 20h, le 7 février. Enregistrées à 277 km/h à Mon-Désert-Alma, les rafales cycloniques de Gervaise sont les plus fortes à avoir jamais été officiellement enregistrées sur l’île. Les dégâts sont moindres que lors du passage de Carol, mais restent considérables. Dix personnes sont emportées à jamais, et des milliers d’habitations réduites à néant. Heureusement, la plupart des maisons sont plus solides et les habitants mieux préparés qu’en 1960.

  • Claudette

    Quatre ans après le passage de Gervaise, Maurice doit faire face de nouveau à un cyclone dévastateur, qui plus est juste avant la Noёl. Claudette n’était certainement pas le cadeau que les Mauriciens attendaient durant le réveillon 1979. Le 23 décembre, entre une heure et cinq heures du matin, l’œil du cyclone traverse l’île du Nord au Sud, un fait rarissime. L’œil n’est pas très grand (15 km), tout comme le diamètre du cyclone, mais les vents maximaux soufflent à plus de 220 km/h et de nombreuses régions sont inondées. Pour la petite histoire, Claudette est l’un des rares cyclones à avoir porté deux noms. La tempête tropicale s’était en effet formée dans les eaux australiennes, avant de se diriger vers l’Ouest et d’entrer dans le bassin indianocéanique. La météo australienne l’avait baptisé Viola. Un autre cyclone célèbre qui a changé de nom est le super typhon Haiyan, le cyclone le plus puissant de tous les temps. Il avait été prénommé “Yollanda” avant de ravager l’Asie du Sud-Est, en 2013…

  • Dina

    Le dernier des “grands cyclones” des Mascareignes est aussi le seul à avoir reçu le titre de “cyclone tropical très intense”. Dina, qui frappe Maurice en 2002, est en effet extrêmement puissant. Son œil passe à 50 km au Nord de Maurice, mais la force des vents est extrême, avec des rafales avoisinant les 228 km/h au Morne. L’œil de la tempête est gigantesque: il aurait pu quasiment englober l’île de La Réunion. Les dégâts matériels sont importants, mais heureusement on ne compte que quatre décès et quelques centaines de sinistrés. Dina est également l’un des derniers systèmes cycloniques à avoir reçu un prénom féminin: dès la saison suivante, les cyclones prennent des noms masculins.

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