Aller au contenu principal
Accueil
: Le 28/01/2021 à 05:59 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
Video
Publié : Le 28/01/2021 à 05:59 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
Par :

Le gouvernement américain a émis hier, mercredi 27 janvier, un bulletin d’alerte antiterroriste face au risque de nouvelles violences par des « extrémistes » opposés à la présidence de Joe Biden.

Des élus démocrates, des groupes ethniques, des infrastructures, dont des centrales électriques, seraient visés.

« Des informations suggèrent que des extrémistes violents ayant des objections à l’exercice de l’autorité gouvernementale et à la transition présidentielle, ainsi que d’autres griefs alimentés par des récits mensongers, pourraient continuer à se mobiliser, et à inciter à commettre des violences », selon son bulletin.

Le ministère se dit déterminé à protéger « les infrastructures critiques » et les « populations qui pourraient être ciblées en raison de leur religion, race, origine, identité ou opinion politique ».

 

Mais il invite aussi les Américains à se montrer vigilants. « Prenez en compte votre environnement et votre sécurité personnelle. Gardez les contacts d’urgence et autres informations essentielles sur vous », préconise-t-il.

 

Lundi, le ministère de la Défense avait déjà annoncé que les milliers de soldats de la Garde nationale déployés pour la prestation de serment de Joe Biden resteraient jusqu’en mars à Washington, à la suite de nouvelles menaces.

 

Parallèlement, les autorités judiciaires ont déployé les grands moyens pour retrouver les auteurs de l’attaque sur le siège du Congrès.

 

Plus de 150 personnes ont déjà été inculpées par la justice fédérale, dont trois membres d’une milice d’extrême droite inculpés pour « conspiration et sédition ».

 

Dans un dossier distinct, le ministère de la Justice a annoncé mercredi l’inculpation de Ian Benjamin Rogers, un garagiste californien de 43 ans lié à une milice d’extrême droite.

 

Lors de perquisitions dans son entreprise, les agents ont découvert une armoire forte dans laquelle se trouvaient cinq bombes artisanales, du matériel pour en fabriquer davantage et une cinquantaine d’armes, a annoncé le procureur David Anderson.

 

Selon un rapport d’enquête joint à la procédure, des messages laissés sur son téléphone indiquent qu’il a été convaincu par les allégations de fraudes électorales brandies — sans preuve — pendant plus de deux mois par Donald Trump pour refuser de concéder sa défaite.