À Téhéran ou à Saqqez, au Canada ou en Turquie, des mobilisations, particulièrement des femmes, s’organisent, en révolte contre « la police des mœurs » et à la mémoire de Mahsa Amini, arrêtée parceque’elle n’avait pas correctement porté son voile et morte à 22 ans en prison.
Mahsa Amini a été arrêtée mardi de la semaine dernière alors qu’elle était à Téhéran en visite avec sa famille. La raison ? Elle n’aurait pas porté son voile correctement. Dans sa ville natale, les rues grondent de colère et des slogans hostiles aux autorités sont scandés.
« La femme, la vie, la liberté ! », peut-on entendre à l’université de Téhéran où des rassemblements se sont organisés. La mort de Mahsa Amini survient alors que la controverse enfle sur la conduite la police des moeurs qui patrouille dans les lieux publics pour vérifier l’application de la loi sur le foulard obligatoire en public.
Dans le nord-ouest du pays, les manifestations ont été violemment dispersées, à coups de balles et de gaz lacrymogènes.
Les manifestations se sont répandues à travers l’Iran et dans plusieurs pays.
On déplore déjà une trentaine de morts et personne ne sait comment tout cela finira, d’autant plus que les États-Unis viennent d’imposer des sanctions contre la police des mœurs iranienne.