Un étudiant indonésien a fait sa propre photo (selfie) pendant 5 ans pour vendre la collection par pièce sous forme de NFT (jetons non fongibles). Contre toute attente, il a obtenu près d’un million de dollars. Notre vidéo montre comment acheter des NFT et les revendre quand ils prennent de la valeur.
Depuis plusieurs mois, la mode des NFT bouleverse le marché de l’art et celui des cryptomonnaies.
Alors que le Bitcoin et les principales cryptomonnaies ont quelque peu ralenti leur course ces dernières semaines, la mode des NFT (ou jetons non fongibles) continue de sévir.
En Indonésie, un étudiant en informatique de 22 ans a ainsi vendu une collection de selfies sous ce format cryptographique, pour la bagatelle d’un million de dollars, rapporte CryptoBriefing.
Une collection insolite, puisque le jeune homme s’est photographié en face de son ordinateur pendant près de cinq ans. Il avait l’intention d’utiliser les clichés pour créer une vidéo en vue de sa remise de diplôme, mais les a finalement encryptés dans une blockchain pour en faire des NFT. Il a ensuite vendu ces 933 œuvres sur la plateforme Opensea.
L’étudiant a dans un premier temps fixé leur prix à 3 dollars, mais son initiative a fini par recevoir le soutien de plusieurs personnalités du milieu crypto. Les cours se sont alors envolés.
Au plus haut, certaines photos se vendaient à 0,9 Ethereum, soit environ 2.800 dollars au cours actuel de cette cryptomonnaie.
Un succès qui a même fini par effrayer le jeune homme, qui a prié les acheteurs de ne pas détourner ses photos par respect pour ses parents, dans un message Twitter.
“Vous pouvez faire n’importe quoi comme les éditer ou ce que vous voulez, mais s’il vous plaît, n’abusez pas de mes photos ou mes parents seront très déçus de moi. Je crois en vous, alors s’il vous plaît, prenez soin de mes photos”, a ainsi déclaré l’étudiant sur le réseau social.
Boom des NFT
Le marché des NFT a explosé ces derniers mois, dans le sillage de la flambée des cryptomonnaies. Plusieurs marques comme Adidas, Guerlain ou Givenchy ont dernièrement pris le train en marche, lançant leur propre collection de jetons non fongibles.
Cette nouvelle mode chamboule également le marché de l’art. Plusieurs musées ont décidé d’encoder des œuvres de maître sur la blockchain, pour ensuite les vendre sous forme virtuelle.
Le musée de l’Ermitage, à Saint-Pétersbourg, avait notamment “tokenisé” de la sorte plusieurs tableaux de Vincent van Gogh ou de Léonard de Vinci en août dernier.
La célèbre maison de vente aux enchères Sotheby’s a également tenté une incursion dans ce domaine, en créant un département dédié aux ventes de NFT.
Les NFT entretiennent également un lien étroit avec l’univers virtuel du Métavers, récemment mis en lumière par le changement de nom de Facebook, rebaptisé Meta fin octobre.