Les chansons “YMCA” et “Macho man” du groupe Village People résonnent à la fin de chaque meeting de Donald Trump. L’utilisation de ces tubes par le président américain agace particulièrement Victor Willis, l’un des membres du groupe de disco. Il l’a encore fait savoir récemment sur les réseaux sociaux.
En début de semaine, Donald Trump a retrouvé la chaude ambiance des meetings et les chansons qui vont avec. C’est devenu une habitude : la fin de chacun de ses discours est suivi du tube “YMCA”, chanté à la fin des années 70 par le groupe Village People. Le Président esquisse alors quelques pas de danse un peu maladroits et salue la foule.
Cette mise en scène n’amuse plus vraiment l’un des membres du groupe de disco. Victor Willis, le policier des Village People, co-auteur de “YMCA”, a fait savoir à plusieurs reprises qu’il n’appréciait pas d’entendre son tube lors des rassemblements des partisans de Donald Trump.
Au début du mois de février, il avait pourtant affirmé le contraire, mais la gestion de l’affaire George Floyd l’a fait changer d’avis. Victor Willis se plaint d’ailleurs d’être harcelé par ses fans, mécontents de l’utilisation faite de la célèbre chanson. “J’ai demandé au président d’arrêter mais il a le droit d’utiliser cette chanson. Je ne vais pas aller plus loin en allant au tribunal car cela me coûterait trop cher et je perdrais. Ni moi, ni les Village People ne partageons ses opinions.”
Après la guérison du président (atteint du coronavirus), Victor Willis a aussi fait part de son étonnement sur Twitter : “Je ne m’attendais pas à ce que Donald Trump danse à nouveau sur ‘YMCA’ si tôt… Bon allez Joe, montre nous tes meilleurs pas de danse”, poursuit-il, défiant ainsi le rival démocrate de Donald Trump, Joe Biden, de lui aussi se trémousser sur “YMCA”.
Cette semaine, Victor Willis a par ailleurs assuré que les deux chansons, “YMCA” et “Macho man” utilisées par le président ne font en aucun cas référence à l’homosexualité. “Aucun groupe n’a le droit de se les approprier.” Le leader des Village People a aussi expliqué qu’en cinq jours, “YMCA” avait dépassé les 3,6 millions d’écoutes sur la plateforme Spotify. De quoi le dissuader un peu plus d’agir en justice…
Source : France inter