Zafar Rushdie, fils de Salman Rushdie a annoncé par tweet hier , dimanche, que l’état de santé de son père est critique, mais qu’il s’améliore ayant été retiré du respirateur et ayant pu marcher et parler pour faire des plaisanteries. L’attaque dont il a fait l’objet vendredi a provoqué une forte demandes pour ses écrits, notamment les ‘Versets Sataniques’.
Samedi, les autorités et les proches de Salman Rushdie ont gardé le silence sur l’état de santé du Britannique naturalisé américain. Il a été hospitalisé vendredi sous assistance respiratoire à Érié, en Pennsylvanie, au bord du lac qui sépare les États-Unis du Canada.
Toutefois, son agent Andrew Wylie, alarmiste vendredi soir – “Salman va probablement perdre un œil, les nerfs de son bras ont été sectionnés et il a été poignardé au foie” – a simplement confié au NYT que son client avait recommencé à parler samedi soir, sans dire s’il restait ou pas sous assistance respiratoire.
Les précisions de son fils sont venues rassurer la communauté internationale hier.
Vivant à New York depuis vingt ans, Salman Rushdie avait repris une vie à peu près normale en déclarant qu’il n’avait pas besoin de la haute sécurité dont il faisait l’objet. Il a cependant continué à défendre, dans ses livres, la satire et l’irrévérence.
Aux États-Unis, le géant Amazon a fait état d’une hausse des commandes pour les “Versets sataniques”, et la librairie new-yorkaise Strand Bookstore a indiqué à l’AFP que “des gens venaient voir ce qu’il avait écrit et savoir ce qu’on avait [en stock]”.