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Alex: Le 28/01/2022 à 09:05 | MAJ à 10/07/2024 à 19:00
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Publié : Le 28/01/2022 à 09:05 | MAJ à 10/07/2024 à 19:00
Par : Alex

Les travaux de la cour d’investigation mise sur pied pour faire la lumière sur le naufrage du Wakashio se sont poursuivis au tribunal hier. Par visioconférence, l’ex juge Abdurafeek Hamuth et ses deux assesseurs ont auditionné le salvage master Jerh Hendrick Robert Van Galder qui vit aux Pays-Bas.

Au début de l’audience, le salvage master Jerh Hendrick Robert Van Galdera confirmé que c’était lui qui avait préparé le rapport du plan de sauvetage pour le MV Wakashio. Le 27 juillet, sa compagnie l’avait informé du naufrage à Pointe D’Esny. Il est venu à Maurice le 30 et est monté sur le navire le 31 juillet.

Lorsqu’il est monté à bord du MV Wakashio, son objectif était de chercher les moyens pour minimiser l’envergure de la pollution que le navire pourrait causer à l’environnement. Réagissant à cette affirmation, le président de la cour d’investigation AbdurafeekHamuth lui a demandé, quand il s’était rendu compte que le navire allait provoquer une pollution massive. “Assez tard” a-t-il répondu. Le salvage master a aussi ajouté qu’il savait que le naufrage du navire pouvait occasionner une pollution car il se bougeait beaucoup.

Ce dernier a en outre déclaré que pour pouvoir extraire les hydrocarbures du MV Wakashio, un navire spécialisé était nécessaire pour effectuer l’exercice de pompage. Cependant, il n’était pas disponible à ce moment-là. Ainsi, pour stabiliser le navire sur le fond marin, l’équipe a dû remplir d’eau le huitième cargo hole du Wakashio. Toutefois malgré cela, dit-il, le navire continuait à bouger.

Puis enfin, l’ex juge Abdurafeek Hamuth lui a demandé à plusieurs reprises pourquoi il avait envoyé son rapport d’évaluation des risques le 07 août alors qu’il aurait pu l’envoyer le 02. Il lui a demandé à quoi servait l’évaluation des risques le 07 aout, car la marée noire était déjà visible le 06. Cette question est restée sans réponse. La prochaine audience aura lieu le 10 février et les officiers de la Mauritius Telecom, Emtel et de la National Coast Guard seront interrogés.