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Jessila: Le 24/03/2022 à 07:33 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
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Publié : Le 24/03/2022 à 07:33 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
Par : Jessila

L’ancienne secrétaire d’État américaine Madeleine Albright, première femme à occuper ce poste au sein du gouvernement américain, est morte mercredi à l’âge de 84 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué.

Cheffe de la diplomatie entre 1997 et 2001, dans l’administration du président démocrate Bill Clinton, Madeleine Albright s’est éteinte des suites d’un cancer, précisent ses proches, qui saluent « une défenseure infatigable de la démocratie et des droits humains ».

La vie de Madeleine Albright est ainsi marquée par la diplomatie. C’est déjà le métier de son père lorsqu’elle voit le jour à Prague en 1937, dans une famille juive convertie au catholicisme pour éviter les persécutions antisémites.

En 1948, après la prise de pouvoir communiste, la famille s’exile aux États-Unis. C’est à la fin des années 70 qu’elle s’engage en politique au sein de l’administration Carter. En 1993, au retour des démocrates au pouvoir, Bill Clinton la nomme ambassadrice aux Nations unies. À ce poste, il lui est reproché d’avoir tardé à intervenir contre le génocide des Tutsis au Rwanda

Elle devient ensuite la première femme cheffe de la diplomatie américaine. Elle est en fonctions lorsque débute la guerre au Kosovo puis l’intervention de l’Otan sous mandat de l’ONU. Elle fera sa priorité du renversement du président serbe Slobodan Milosevic, au nom de la démocratie et des droits humains.

À la fin du mandat de Bill Clinton, elle est approchée par le président tchèque Vaclav Havel pour prendre sa succession. Elle décline et préfère rester aux États-Unis qu’elle appelle la nation indispensable. Elle soutient les candidatures présidentielles d’Hillary Clinton. Car dit-elle, « il existe une place spéciale en enfer pour les femmes qui n’aident pas les autres femmes ».

Madeleine Albright était « une voix passionnée pour la liberté, la démocratie et les droits humains », a salué mercredi l’ancien président américain Bill Clinton, qui avait fait de cette femme la première secrétaire d’Etat américaine. Sa mort « est une perte immense pour le monde à un moment où nous avons le plus besoin des enseignements de sa vie », a-t-il souligné dans un communiqué.

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