Pourquoi le SAMU a refusé d’intervenir dans une situation qui aurait pu être une d’urgence médicale ? Le policier veut avoir la réponse à cette question.

Dans son rapport, le policier explique, qu’aux petites heures samedi matin, son collègue et lui ont répondu à une demande d’assistance à la rue St Jean, Quatre-Bornes.

Là, ils ont vu un homme gisant sans connaissance, dans une position inconfortable, dans les escaliers. Il était maculé de sang, qui semblait provenir de son nez et de sa tête.

Le policier explique qu’il a contacté son supérieur, un sergent, pour que le SAMU soit alerté. Mais après une quinzaine de minutes, il a appris que le service d’assistance médicale a refusé de venir sur les lieux.

Le policier souligne que son collègue et lui, malgré le fait qu’ils n’avaient pas les équipements de protection voulus, ont démonté les escaliers en question pour venir en aide au blessé. Puis, ils l’ont porté jusqu’à la voiture et emmené à l’hôpital Victoria pour qu’il puisse recevoir des soins.

Après avoir confié le blessé au personnel de santé, le policier dit avoir aperçu une ambulance du SAMU, avec un chauffeur à l’intérieur, sur le parking de l’hôpital.

Il rappelle que c’est le devoir du SAMU de sauver des vies et d’intervenir dans des situations d’urgence médicale.

Il ajoute, dans son rapport, que si l’homme en question avait d’autres blessures, le fait de le transporter aurait pu lui être fatal. Ce qui aurait porté préjudice à son collègue et lui.

Il demande qu’une enquête soit initiée afin de déterminer pourquoi le SAMU a refusé de se déplacer dans ce cas.