Un tribunal indien a accordé une caution au fils de la superstar de Bollywood Shah Rukh Khan, Aryan Khan, cet après-midi dans une affaire de drogue, a indiqué le média Live Law.

Aryan Khan, son ami Arbaaz Merchant, le mannequin Munmum Dhamecha et cinq autres personnes avaient été arrêtés par le Bureau de contrôle des stupéfiants après un raid sur un bateau de croisière au large de Mumbai le 2 octobre. Merchant et Dhamecha ont également été libérés sous caution ce jeudi.

Au cours du raid, l’agence a affirmé avoir saisi 13 grammes de cocaïne, 5 grammes de méphédrone, 21 grammes de charas (cannabis), 22 pilules de MDMA (ecstasy) et plus de Rs 100 000 sur le navire.
L’avocat Mukul Rohatgi, qui a comparu pour Aryan Khan, a déclaré que les trois accusés devraient être libérés de prison vendredi ou samedi, a rapporté ANI. “L’ordonnance détaillée [sur caution] sera donnée demain”, a-t-il ajouté.

Plus tôt jeudi, le Bureau de contrôle des stupéfiants a déclaré à la Haute Cour de Bombay, qui a ordonné la libération sous caution jeudi, que la caution n’est pas une règle dans les affaires relevant de la loi sur les stupéfiants et les substances psychotropes.

Le solliciteur général supplémentaire Anil Singh, comparaissant pour le Bureau de contrôle des stupéfiants, a déclaré qu’Aryan Khan n’était pas un délinquant primaire.
“Il [Aryan Khan] est un consommateur régulier [de drogues] depuis quelques années et le dossier montre qu’il a fourni de la drogue”, a déclaré Singh. « Et il y a une référence de quantité en vrac et de quantité commerciale de drogues. Il a été en contact avec des trafiquants de drogue.
L’avocat du Bureau de contrôle des stupéfiants a fait valoir qu’Aryan Khan avait été trouvé en « possession consciente » de drogue.
“Aryan et Arbaaz sont des amis d’enfance”, a déclaré Singh, selon Live Law. « Ils ont voyagé ensemble, ils allaient être hébergés dans la même pièce. Ils disent que nous n’avons pas testé la consommation. Où est la question de tester quand ils ne l’ont pas consommé ? Ils ont été trouvés en possession. C’est notre cas qu’Aryan Khan a été trouvé en possession consciente de la drogue.
Le Bureau de contrôle des stupéfiants a également allégué qu’Aryan Khan avait tenté de vendre une quantité commerciale de drogue. “Le chat WhatsApp montrera qu’il a tenté de traiter la quantité commerciale”, a déclaré Singh, selon Live Law.
L’agence antidrogue a déclaré que “plusieurs drogues” avaient été trouvées sur les huit personnes arrêtées après le raid sur le bateau de croisière, ont rapporté Bar and Bench.
“Il y avait une variété de drogues et la croisière a duré deux jours”, a déclaré Singh. « Il ne peut donc pas s’agir d’une consommation personnelle. La quantité totale de drogue d’ecstasy [récupérée] est la quantité commerciale.

Lors de l’audience de mercredi, l’avocat d’Aryan Khan, Mukul Rohatgi, a fait valoir devant la Haute Cour de Bombay que la note d’arrestation ne donnait pas de motifs véritables et corrects pour son arrestation. Il a ajouté que la demande de détention provisoire d’Aryan Khan était trompeuse.
L’avocat de Merchant, Amit Desai, a fait valoir qu’Aryan Khan, Merchant et Dhamecha n’avaient pas été accusés d’avoir consommé de la drogue conformément à la loi sur les stupéfiants et les substances psychotropes. Il a également affirmé que le parquet avait induit le tribunal spécial en erreur en affirmant que les trois accusés avaient été arrêtés pour complot.
L’avocat de Dhamecha, Ali Kashif Khan, a déclaré que son client n’avait jamais consommé de drogue et a qualifié l’affaire contre elle de “complètement bidon”. Il a en outre fait valoir que le cas du BCN était basé uniquement sur les chats WhatsApp.

Mardi, l’avocat Rohatgi avait déclaré à la Haute Cour de Bombay qu’il n’y avait eu aucun cas de consommation, vente ou achat de drogue contre Aryan Khan.
L’avocat d’Aryan Khan a également affirmé que l’affaire contre lui était basée sur des discussions WhatsApp anciennes et non pertinentes.
Mais le Bureau de contrôle des stupéfiants s’est opposé à la demande de libération sous caution, affirmant qu’il y avait eu des tentatives d’influencer les témoins dans l’affaire. L’agence a également affirmé qu’il y avait des liens avec les membres d’un réseau international de drogue.