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Naresh: Le 20/04/2021 à 11:57 | MAJ à 20/04/2021 à 11:57
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Publié : Le 20/04/2021 à 11:57 | MAJ à 20/04/2021 à 11:57
Par : Naresh

Le pays se classe à la 61e place. L’année dernière, il occupait le 56e rang.

Dans le chapitre concernant Maurice, Reporters sans frontières souligne que le pays « a beau être l’un des pays africains salués comme des modèles de démocratie et de respect des droits humains, le paysage médiatique y est fortement polarisé et reste très marqué par l’influence des personnalités du monde politique ou économique qui en assurent le financement ou la promotion ».

Il précise que la radio télévision nationale et les médias proches du pouvoir versent très souvent dans la propagande, tandis que ceux plus favorables à l’opposition sont susceptibles d’être mis à l’écart.

L’organisme rappelle le boycott systématique subi par l’express et Top FM suite à la marée noire de juillet 2020. Leurs journalistes, précise Reporters sans frontières, n’ont pas pu assister aux conférences de presse du Premier ministre sur le sujet.

Il précise aussi qu’il arrive que la liberté de ton, bien réelle à Maurice, peut parfois virer au sensationnalisme, voire à des dérives déontologiques, nuisant à la qualité des informations produites.

Dans ce contexte, précise Reporters sans frontières, le manque d’indépendance de l’organe de régulation ne contribue pas à l’émergence d’un journalisme de qualité. Car les sanctions ciblent très souvent les médias proches de l’opposition, comme en décembre 2020, lorsqu’une radio a écopé d’une interdiction de diffusion de 72 heures après qu’un syndicaliste a qualifié le Premier ministre indien Narendra Modi de « raciste ».

Reporters sans frontières rappelle que les pressions économiques et la distribution inégale des revenus publicitaires « contribuent également à l’autocensure ».

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