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Alex: Le 04/05/2022 à 08:50 | MAJ à 10/07/2024 à 19:00
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Publié : Le 04/05/2022 à 08:50 | MAJ à 10/07/2024 à 19:00
Par : Alex

Le pays quitte la 61e place avec un score de 71,26 pour prendre la 64e place avec un score de 66,07. Le classement concernant 180 pays. Dans la fiche sur Maurice, Reporters sans frontières affirme que le pays a beau être l’un des pays africains salués comme des modèles de démocratie, mais que le paysage médiatique reste fortement polarisé. L’ONG note aussi que les insultes sur les réseaux sociaux sont en augmentation.

Reporters sans frontières revient cependant sur les récentes attaques verbales visant les correspondants des médias internationaux accusés d’avoir noirci la situation sanitaire liée à l’épidémie. Pour l’ONG, ces attaques ont pu être perçues comme une incitation à la violence envers ces journalistes dont l’identité est connue de tous.

Reporters sans frontières évoque aussi « l’emprise totale » du pouvoir politique sur la MBC et soutient que « le manque d’indépendance de l’organe de régulation » ne contribue pas à l’émergence d’un journalisme de qualité. L’ONG précise que « les sanctions ciblent très souvent les médias proches de l’opposition, comme en décembre 2020, lorsqu’une radio a écopé d’une interdiction de diffusion de 72 heures après qu’un syndicaliste a qualifié le Premier ministre indien Narendra Modi de ‘raciste’ ».

Reporters sans frontières met aussi l’accent sur le cadre légal qui, selon elle, n’est pas protecteur pour les journalistes. L’ONG revient sur l’adoption du « très controversé projet de loi sur la régulation des médias » qui, selon elle, « remet en cause le secret des sources, durcit les conditions d’exercice des radios et renforce les sanctions qu’encourent les journalistes devant les tribunaux ».

Sur le plan international, Reporters sans frontières déplore un « chaos informationnel » et la désinformation qui exacerbent les divisions entre pays, mais aussi au sein des sociétés. L’ONG dit remarquer une « polarisation sur deux niveaux », entre et au sein des pays, alimentée par « la montée en puissance des circuits de désinformation » dans les sociétés démocratiques et par le « contrôle des médias » dans les régimes autoritaires.

 

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