Roshi Bhadain avait reçu une convocation de l’ICAC la semaine dernière. Mais, il ne s’est pas présenté. Il a indiqué avoir écrit à l’Icac pour souligner qu’il s’agissait d’une « request » et que, selon la cour suprême, il n’était pas tenu de s’y rendre.
Roshi Bhadain a ajouté qu’il a précisé à l’Icac que c’est un « ordre », sous la section 50 de la Prevention of Corruption Act, qu’il fallait émettre. Or, selon lui, au lieu d’émettre cet ordre, l’Icac a obtenu du Commissaire de police l’émission d’un mandat d’arrêt ce matin.
Le leader du Reform Party dit qu’il a préféré se présenter à l’Icac ce mardi. Sans quoi, les enquêteurs auraient pu débarquer chez lui pour l’arrêter. Il était accompagné de son homme de loi Me Rouben Mooroongapillay.
À son arrivée à l’Icac, Roshi Bhadain a dénoncé la façon de faire des enquêteurs. Il a déploré le fait que l’Icac a attendu 8 ans pour le convoquer au sujet du recrutement de ce conseiller. Pour lui, l’objectif est de dévier l’attention de l’affaire de pots-de-vin impliquant Maneesh Gobin. Cette convocation, selon lui, est purement politique.