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: Le 04/04/2021 à 06:45 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 04/04/2021 à 06:45 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Depuis plusieurs semaines, le grand public découvre le terme de “semi-conducteurs”, ces minuscules composants électroniques indispensables, notamment, aux voitures modernes, aux téléphones portables, aux ordinateurs etc. Dans le monde entier, des usines réduisent leur production, faute de stock suffisant. C’est la pénurie. Alors que le pire est à venir, l’Inde entre dans l’arène avec sa proposition faramineuse.

L’Inde a en effet annoncé vendredi dernier qu’elle offre Rs 40 milliards (1 milliard de dollars) en liquide à tous les producteurs de puces électroniques qui s’installeront et produiront sur son territoire.

L’Inde offre également un marché garanti à ces producteurs, dans la mesure où les fabricants indiens qui utilisent des semi-conducteurs seront appelés à utiliser les puces fabriquées en Inde.

 

Catastrophes en série pour les puces électroniques

En quelques semaines, une succession inédite de catastrophes a frappé les producteurs de puces électroniques à travers le monde : d’abord un tremblement de terre au Japon qui met à l’arrêt l’usine du 1er fabricant japonais, Renesas Electronics, avec pour conséquence trois jours sans produire. Deuxième coup dur : une vague de froid s’abat sur les Etats-Unis et plus précisément dans la région d’Austin, Texas. Là où se trouvent plusieurs usines de fabrication de semi-conducteurs, celle de NXP, l’un des leaders du marché et celle de Samsung, un autre poids lourd. Là aussi, une mise à l’arrêt et surtout, il faudra au minimum un mois pour relancer la machine.

 

Dernière catastrophe en date : vendredi 19 mars, l’usine de Renesas Electronics, dans le nord-est du Japon, est une nouvelle fois stoppée, cette fois en raison d’un incendie. Une machine a pris feu à cause d’un défaut électrique. Résultat : là aussi, il faudra au moins un mois pour relancer la production.

 

Première conséquence directe de cette succession d’événements qui se sont produits au pire moment : les constructeurs japonais Toyota, Honda et Nissan réfléchissent à revoir leur plan de production à la baisse pour 2021 de même que les producteurs américains et européens.

 

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