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Jessila: Le 06/01/2022 à 08:23 | MAJ à 06/01/2022 à 08:23
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Publié : Le 06/01/2022 à 08:23 | MAJ à 06/01/2022 à 08:23
Par : Jessila

Le coordonnateur du Chagos Islands All Party Parliamentary Group s’est exprimé dans une opinion publiée sur le site du Parti Conservateur britannique mardi avec pour titre : « Il est temps pour la Grande-Bretagne d’abandonner son ‘porte-avions insubmersible’ dans l’océan Indien. » Pour l’ancien commissaire adjoint des British Indian Ocean Territories, plusieurs facteurs rendent un règlement à l’amiable « attrayant » pour le gouvernement britannique.

David Snoxell reconnaît qu’un règlement du différend sur les Chagos a peu progressé en 2021. Cela, en raison de l’intransigeance du gouvernement britannique. Néanmoins, il précise qu’un règlement est non seulement possible, mais qu’on s’en rapproche. Il évoque les raisons suivantes. D’abord, le Royaume-Uni est de plus en plus isolé. Ensuite, les politiciens et les fonctionnaires sont passés à autre chose. Et enfin, l’opprobre international croissant rend un règlement, selon lui, plus attrayant pour la Grande-Bretagne.

David Snoxell dit partir d’un raisonnement simple. Selon lui, lorsqu’un gouvernement et ses fonctionnaires savent qu’ils ont tort et qu’ils ne peuvent plus défendre le statu quo, ils cherchent des moyens de parvenir à un compromis. Il ajoute que les arguments utilisés pendant 30 ans pour justifier le détachement des Chagos de Maurice et le déplacement des Chagossiens ne sont plus tenables. La seule façon d’avancer, ajoute-t-il, est de négocier un accord.

D’autant, rappelle-t-il, que tous les organismes internationaux ne reconnaissent plus les Chagos comme faisant partie du Royaume-Uni. Celui-ci, précise David Snoxell, ne nie plus que Maurice ait une revendication de souveraineté, même s’il continue d’affirmer la sienne.

Il exhorte ainsi le gouvernement britannique à parvenir à un accord qui mettrait fin à cette tragédie, rétablirait la place de la Grande-Bretagne en tant que nation de premier plan respectant l’État de droit. Cela, en acceptant les décisions de toutes les instances internationales.

Le Royaume-Uni et Maurice, selon lui, pourraient alors annoncer à la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre 2022, les termes d’un accord et enregistrer cet accord auprès des Nations unies.