
Trois enfants placés au foyer L’Oiseau du Paradis, à Cap-Malheureux, ont été hospitalisés d’urgence après avoir consommé de la drogue synthétique. Cet incident met en lumière de graves manquements en matière de sécurité et de supervision, suscitant une vive indignation au sein des autorités et des acteurs sociaux.
La députée Stéphanie Anquetil, engagée depuis des années pour le bien-être des enfants dans les foyers, se dit profondément choquée. Elle ajoute qu’elle compte sur le nouveau ministère pour prendre les mesures nécessaires afin de remédier à cette situation.
De son côté, Edley Maurer, responsable de l’ONG Safire, déplore que le foyer L’Oiseau du Paradis soit trop souvent la cible de critiques. « L’urgence, c’est la formation », souligne-t-il.
Il déplore notamment que des enfants de seulement 10 ans commencent déjà à consommer de la drogue.
Me Pooja Bhayro, responsable de la Commission Enfant au sein de l’ONG Dis-Moi, appelle à la prudence avant de désigner les employés du foyer comme responsables. Elle rappelle également qu’un refuge doit être une « place of safety », conformément au Children Act, et qu’il faut veiller à ce que cette obligation soit respectée.
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances ayant conduit ces enfants à consommer de la drogue. D’ici là, les questions restent nombreuses !