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TopFMaster: Le 21/11/2024 à 18:58 | MAJ à 21/11/2024 à 18:59
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Publié : Le 21/11/2024 à 18:58 | MAJ à 21/11/2024 à 18:59
Par : TopFMaster


 

 

La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt historiques contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que Mohammed Deif, haut responsable du Hamas, les accusant de crimes de guerre liés aux attaques du 7 octobre dernier et à leurs conséquences.

 

Dans un communiqué publié ce jeudi 21 novembre, la Cour pénale internationale, basée à La Haye, affirme disposer de « motifs raisonnables » pour impliquer Benjamin Netanyahu dans des actes constitutifs de crimes de guerre, notamment l’usage de « la famine comme méthode de guerre » et des « crimes contre l’humanité » tels que le meurtre, la persécution et d'autres actes inhumains.

 

Netanyahu devient le premier dirigeant israélien convoqué par une instance internationale pour des faits présumés dans le cadre du conflit israélo-palestinien, qui perdure depuis 75 ans.

 

Le mandat d'arrêt pourrait restreindre les déplacements de Benjamin Netanyahu dans les pays membres de la Cour pénale internationale, bien qu'il ne garantisse pas son arrestation. Son bureau a dénoncé ces accusations, qualifiées d’« absurdes et antisémites ».

 

Netanyahou « ne cédera pas à la pression, ne reculera pas et ne reculera pas jusqu'à ce que tous les objectifs de la guerre fixés par Israël au début de la campagne soient atteints », a déclaré son bureau

 

En parallèle, Mohammed Deif, alias Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, figure de proue du Hamas, fait face à des accusations similaires. Considéré comme un des architectes des attaques d'octobre, il est visé pour des « crimes contre l’humanité », incluant meurtre, torture, viol, et des « crimes de guerre », tels que la prise d’otages et des atteintes à la dignité humaine. Israël affirme l’avoir éliminé lors d'une frappe aérienne en septembre, mais cette déclaration reste non confirmée par le Hamas.

 

Ces mandats traduisent une volonté de la Cour pénale internationale de renforcer sa juridiction face aux conflits mondiaux, mais ils soulèvent des débats sur leur application pratique et leurs implications politiques dans un contexte déjà tendu au Proche-Orient.