Dans son sujet, ABC News repend les commentaires du syndicat qui regroupe les travailleurs du transport du monde entier et qui rappelle au gouvernement mauricien que le rapatriement des hommes et femmes de la mer est une urgence humanitaire.

Le titre, « Nous nous sentons comme des otages », est parlant. L’article démarre avec la manifestation des 103 Mauriciens sur le MSC Poesia. Akshay Mohitram, un steward de 28 ans, évoque le combat qu’il mène ces six derniers mois pour rentrer à la maison.

Il rappelle les problèmes de salaire et de nourriture auxquels ses compagnons d’infortune et lui sont confrontés.

Sollicité, l’employeur, MSC Cruises, affirme que tout est fait pour leur rapatriement, qui devrait intervenir rapidement.

Mais ce sont les propos de International Transport Workers’ Federation qui retiennent l’attention. Le syndicat critique le gouvernement mauricien, l’accusant notamment d’avoir fermé ses frontières à ses propres ressortissants.

Le syndicat souligne qu’un employeur qui veut ramener ses employés à Maurice par bateau, comme cela se fait ailleurs, ne peut le faire. Et d’insister que permettre aux employés de la mer de quitter les navires et cargos est désormais une urgence humanitaire.

Selon ABC News, il y aurait 300 000 personnes qui, comme Akshay Mohitram, sont bloquées quelque part sur un navire.

Michael Winkleman, un avoué basé à Miami, dit craindre que cette situation ne pousse certains au suicide.

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