Hier, mercredi 19 juillet, la police de Stockholm a déclaré avoir reçu deux nouvelles demandes de protestation contre l’incendie de livres saints dans la capitale : l’un d’un individu qui veut brûler le Coran devant une mosquée et l’autre de quelqu’un qui veut brûler la Torah des juifs et la Bible des chrétiens devant l’ambassade d’Israël. Il est plus que probable que ces demandes soient approuvées, car la Suède refuse d’interdire de tels actes au nom de la liberté d’expression.
Stockholm a confirmé que le personnel de son ambassade à Bagdad est “en sécurité” après l’incendie qui a visé, à l’aube, le bâtiment.
Rappelons que la semaine dernière, un immigrant chrétien irakien a brûlé le livre saint de l’islam devant une mosquée de Stockholm pendant la grande fête musulmane de l’Aïd al-Adha, un acte qui, selon l’homme, a montré ses sentiments à l’égard du Coran.
L’incendie a déclenché une condamnation généralisée dans le monde islamique. Et avec des manifestations similaires récentes d’un militant d’extrême droite, cela a déclenché un débat en Suède sur les limites de la liberté d’expression.