Pour faire face à la haute saison touristique, le secteur de l’hôtellerie a besoin de plus de main-d’œuvre. A ce jour, on parle de plus de 4000 postes vacants. La solution, pour les hôteliers c’est de se tourner vers la main-d’œuvre étrangère. Mais, la prudence est de mise pour que le tourisme mauricien ne perd pas son ADN.

L’Association des Hôteliers et Restaurateurs de Île Maurice (AHRIM) compte un nouveau président, en la personne de Thierry Montocchio. Le président sortant, Désiré Elliah a affirmé, lors d’une cérémonie de passation de pouvoir, que les hôtels opèrent toujours avec un personnel restreint. Selon lui, il manque 4 000 professionnels à l’industrie.

Les hôteliers sont d’avis qu’on ne peut opérer un hôtel avec 20 % de personnel en moins et fournir le service hautement personnalisé sur lequel est construit les établissements mauriciens.

La solution, selon les acteurs du tourisme, est de se tourner vers la main-d’œuvre étrangère. L’AHRIM a déjà soumis une demande auprès du ministère du Travail pour recruter des travailleurs étrangers. Les discussions sont en cours et une réponse finale est attendue d’ici la fin de novembre 2023.

Selon nos renseignements, même si les établissements hôteliers reçoivent cette autorisation, ils auront à respecter le ratio 3 :1, c’est à dire pour chaque 3 travailleurs mauriciens, on ne peut avoir qu’un seul étranger.

On apprend que les hôteliers sont fin prêts à se lancer dans ces recrutements, ils attendent que le conseil des ministres avalise leur demande.